Le monopole du Groupe Canal Olympia aura été de courte durée. À peine deux années après la création de deux salles à Yaoundé et à Douala en 2016, il doit déjà faire face à la concurrence.
2016 restera sans aucun doute une année marquante pour les cinéphiles. L’année où le Cinéma camerounais bascule de l’autre côté de la force, celle de la lumière. Avant l’arrivée du groupe Vivendi qui a érigé deux salles à Douala (CanalOlympia Bessenguè) et à Yaoundé (CanalOlympia Yaoundé1), le néant régnait sur la planète cinématographique camerounaise depuis plus de sept ans. Le groupe à vocation continentale a réussi le pari de ré-illuminer les salles obscures et reconnecter le public aux sorties.
©Picture by Edward Cedric Eyoum
Mais le monopole n’aura pourtant pas été de longue durée. Début 2018, le cinéma « L’Eden » a rouvert ses portes, également à Bessenguè. L’ancien cinéma « Le Paradis » renait de ses cendres. Depuis sa fermeture il y a une décennie, le bâtiment faisait office de lieu de prière.
La concurrence des salles obscures risque cependant s’intensifier en 2019, à l’inauguration du Douala Grand Mall. Le centre commercial de 18 000 m² comprendra un supermarché carrefour, des restaurants, des loisirs et des boutiques, mais aussi un multiplexe de cinq salles de Cinéma géré par le Nigérian Genesis Group. Autant dire que l’année 2019 s’annonce mouvementée, les LFCinéphiles. À suivre …
M.N.