#5ActWN : Les 5 Actrices dévoilées, place à la 2nde étape

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Il y a quelques semaines naissaient le projet et concept “5 Actresses in the eye of William Nsai” initié par Le Film Camerounais, en collaboration avec ce photographe de talent. Du 25 au 29 avril dernier, vous les avez découvertes l’une après l’autre, ainsi que les coulisses de leurs séances photos respectives. La 1ère phase du projet s’est ainsi achevée. Place à la 2nde étape …

Elles sont désormais les cinq muses du Cinéma Camerounais, le visage de ce nouveau souffle qui s’ouvre au monde. Passionnées, professionnelles et surtout talentueuses, Le Film Camerounais vous invite à retenir leurs noms et leurs visages, car la deuxième phase du projet débutera dans cinq mois très exactement.

5 grandes soirées de projections exceptionnelles dédiées à chacune d’entre elles vous seront proposées dans la ville de Yaoundé à des prix abordables dès le mois de septembre ! Organisées sous forme d’événements d’envergure, vous serez accueillis par une exposition de toutes leurs photos.

Un tapis rouge vous sera également déroulé pour l’occasion, suivi d’une courte conférence de presse qui se tiendra juste avant la projection. Les soirées s’achèveront toutes par une séance photo unique durant laquelle vous repartirez chacun avec un souvenir de votre rencontre avec l’actrice mise en avant.

Redécouvrez à présent les 5 Actrices camerounaises minutieusement choisies par Le Film Camerounais et vues par le très talentueux William Nsai.

Jeanne Mbenti (“Le Blanc d’Eyenga 1”)

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Solange Yijika (“Rose on a Grave”)

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Flore Mougoué (“Engagement Mortel”)

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Ruth Nkweti (“Woman”)

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Christa Eka (“Damaru”, “Alma”, Beleh”)

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Make Up by Zinky.

 

FOCUS : L’amour du mélodrame des films Camerounais

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Film “EKEI” d’Akim Macauley

Des scènes ultra dramatiques avec des acteurs en plein dans la performance : le Cinéma Camerounais en raffole ! Au point où les Réalisateurs pourraient ne pas avoir l’impression de livrer aux spectateurs un film digne de ce nom. D’où vient cet amour si particulier pour le mélodrame dans les productions locales ?

C’est un phénomène que nous avons observé chez Le Film Camerounais : les Cinéastes Camerounais adorent les longues scènes où ça pleure, ça hurle et ça se roule par terre de chagrin. Les acteurs quant à eux voient ces moments du scénario comme l’opportunité suprême de tout donner, de montrer de quoi ils sont capables.

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Court-métrage “Bonne Nouvelle” de Gérard Désiré Nguélé

L’art de bien pleurer ou de créer THE scène qui tirera sa petite larme au spectateur devient alors une véritable obsession. Lorsque la plupart des Réalisateurs s’en sortent plutôt bien, d’autres tombent dans le mélodrame gratuit qui crée davantage de gène que de divertissement. Pourquoi tant de place donnée aux larmes qu’aux sourires ? A la tristesse et au désarroi plutôt qu’à la joie de vivre et à l’optimisme ?

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Film “Rejected” de Kang Quintus

Et ne vous y trompez pas : aucun genre n’est épargné ! Les hommes pleureraient même davantage que les femmes dans les films camerounais. Pourtant, dans les rues, vous passerez plus de temps à rire, à partager et à prendre du bon temps qu’à verser des larmes. Les camerounais ont beaucoup d’humour, savent raconter comme personne des histoires qui vous plieraient en deux et surtout, ont l’art de divertir.

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Film “Le Blanc d’Eyenga 2” de Thierry Ntamack

Chez Le Film Camerounais, nous sommes une équipe optimiste dont le seul but est de faire rêver et divertir. Les scènes dramatiques, évidemment qu’elles font parties du Cinéma. Mais trop de pathos tue le pathos*. Le Cinéma Camerounais gagnerait à trouver l’équilibre de ces scènes dans ses oeuvres et surtout, les travailler de manière plus approfondies pour qu’elles aient toujours un réel sens.

* Souffrance, passion.