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À L’AFFICHE : BLUE RAIN ENTERTAINMENT place la barre haute

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C’est la maison de production du moment. BLUE RAIN ENTERTAINMENT est la société qui fait de plus en plus parler d’elle dans l’industrie cinématographique camerounaise. Et pour cause. C’est la société productrice de « A man for the weekend ». 

Nouveau dans le paysage cinématographique, BLUE RAIN ENTERTAINTMENT s’est déjà fait un nom et une marque de fabrique. Fondée en 2015 par l’actrice Syndy Emade, CEO de la structure,  la maison de production a déjà à son actif deux longs métrages, « Rose on a grave » (2016) et le plébiscité « A man for the weekend »(2017). Elle produit aussi des spots publicitaires.

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À l’image de sa CEO, révélée dans le film « Obsession », et déjà primée en tant que meilleure actrice aux SCOOP Awards, la structure a placé la barre haute. Le design du logo en dit long sur la philosophie des films produits. Une logique de qualité, de nouveauté, avec une pointe d’avant-gardisme, y compris dans le choix des acteurs. 

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Ainsi dans « A man for the weekend », une attention particulière a été apportée à la qualité de l’image, et des acteurs, dont Nchifor Valéry. Le film parle d’une femme d’affaire à succès, peu préoccupée par son statut marital, qui décide de faire appel aux services de son subordonné pour jouer, l’instant d’un weekend, le rôle de son amoureux. 

https://youtu.be/QjBRHoioQs0

BLUE RAIN ENTERTAINTMENT a fait une entrée remarquée dans l’industrie du cinéma au Cameroun, pour le bonheur des Cinéphiles en quête de nouveauté et de fraîcheur, qui ne souhaitent en aucun cas rester sur leur faim. 

M.N.

À L’AFFICHE : Les camerounaises vues par le Cinéma

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De la femme traditionnelle à la femme forte, en passant par celles soumises ou angoissée. Les femmes camerounaises sont décrites au cinéma sous multiples aspects. Les diverses représentations qui en sont faites au grand écran montrent la multitude et la complexité de leurs conditions de vie, autant que leur paradoxe. Petit florilège.

Le sujet est inépuisable. La femme reste un des thèmes classiques du cinéma et de l’art en général. En l’inscrivant dans le contexte particulier camerounais, les cinéastes du 237 land y dressent un portait contrasté des conditions de vie, des difficultés, des forces, des contrastes et attentes des femmes camerounaises.  

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Image from the film “A man for the Wee-end”

La traditionnelle. Dans le « cri de coeur »(2009), Pierre Loti Simo dresse le portrait de la femme traditionnelle camerounaise dans un foyer polygame. La femme traditionnelle y est décrite à la fois attachée et fidèle aux coutumes, ce qui ne l’empêche nécessairement pas d’être réceptive et ouverte aux préoccupations et enjeux de la nouvelle génération.  

La femme soumise. Dans son court-métrage « Beyond the reality » Serge Fonda nous plonge dans les paradoxes de la femme moderne. Le réalisateur décrit le fossé qui existe entre les fantasmes de couple de la femme camerounaise, qui rêve d’une relation inversée entre un mari hyper-dominant et une femme soumise à ses ordres. 

La femme qui redonne espoir. Dans le court-métrage « Life Point », Achille Brice nous parle de ces jeunes femmes porteuses de vie.  Le film raconte l’histoire d’un professeur d’université à la retraite de 75 ans et obsédé par le suicide qui reprend goût suite à sa  rencontre avec une jeune réfugiée de la République Centrafricaine. 

La prête-à-tout par amour. Dans son long métrage « W.A.KA » (2014), Françoise Ellong met en scène une mère célibataire prête à tout, y compris vendre son corps, pour subvenir aux besoins de son fils. Mathilde est le symbole de ces mères courages, faisant face à une vie qui ne leur a pas toujours sourit. 

La femme forte. Dans « A man for the weekend », Syndy Emade campe le rôle d’une femme d’affaire accomplie mais qui rencontre des difficultés dans sa vie amoureuse. Tandis que dans « Little Cindy » (2018), il y est question d’une femme à priori forte, mais complètement angoissée à l’idée de ne pas pouvoir avoir d’enfants. Des problématiques qui parlent à de plus en plus de camerounaises. 

Les conditions des femmes camerounaises sont de mieux en mieux représentées dans toutes leurs complexités. Ce que LFC ne peut que saluer. 

M.N.